Le bijou XIXème, nostalgie du passé
La joaillerie renaît de ses cendres.
L’influence du modèle antique gagne le pouvoir, les arts, la mode et les bijoux suivent le mouvement. Napoléon 1er se passionne pour les camées et les intailles, qui fleurissent sur les parures. On porte trois bracelets à chaque bras : près de l’épaule, au-dessus du coude, et au poignet, ou encore par paire, et des bagues aux deux mains à tous les doigts, même au pouce !
Napoléon disparu, la mode tombe dans une nouvelle exagération, celle dans le goût du Moyen Age, et de la Renaissance. La démocratisation du bijou gagne du terrain grâce aux «imitations» bon marché.
Les bijoux de sentiment (amour, amitié, deuil) se déclinent en or, en cheveux ou en jais. Les bijoux régionaux affichent un dessin bien spécifique comme les croix du pardon de Boulogne sur Mer.
On découvre les mines de diamants d’Afrique du Sud, ce qui accroît encore l’accessibilité de cette gemme précieuse, et le platine fait son entrée en scène, remplaçant peu à peu l’argent. Les bijoux sont ingénieux et transformables. En cette fin de siècle Auguste Verneuil, chimiste français, met au point un procédé de fabrication du corindon synthétique (rubis, saphir), qu’il ne dévoilera qu’en 1902, toujours utilisés en bijouterie et en horlogerie. Mikimoto au Japon développe la culture des perles en constatant que les belles sont produites par les huîtres Akoya.
Passez la souris sur l’image pour voir la légende