Une histoire étonnante
Généralement d’une longueur de 45cm, il se compose de boules creuses et lisses, disposées en chute. Les perles sont reliées entre elles par de petits maillons, le tout en or jaune.
Ce collier nait au XVIIIème siècle, au cœur des marchés de la capitale phocéenne. Les « partisanes » (celles qui « répartissent »), sont des marchandes au détail de mère en fille. Leur tempérament impétueux, et leur organisation en confrérie impressionnent. Elles gardent leurs économies, en achetant des petites boules d’or, qu’elles portent sur elles, sur un simple fil. Ce fil, fragile, évoluera en petits maillons d’or. Selon les économies réalisées, les boules forment peu à peu un collier.
Au cours du XIXème, la bourgeoisie provençale s’empare de ce charmant modèle. Un bijou est constitué dès la naissance d’une fille, avec l’achat d’une perle à chaque évènement important. A ses 16 ans, le collier lui est offert. Dans les années 60, le marseillais est porté par tous. Il évolue aussi en bracelet. Il sera en argent, en perles de même dimension, ou en perles enfilées sur une chaîne fine. Dans les années 90 les boules d’or sont remplacées. Ainsi 3 améthystes par exemple, sont alternées de 2 perles de culture, le tout monté sur une fine chaîne.
Notre avis : se conjugue avec tous les styles et toutes les tenues. Facile à porter au quotidien, il est néanmoins fragile. Les boules creuses peuvent se bosseler facilement. Quand elles sont enfilées sur chaîne, celle-ci peut s’user avec le frottement des perles, et risque de casser. Un bijou à porter avec précaution.
Le bijou ici présenté l’est à titre d’illustration. Il peut être à vendre sur notre site (rubrique E-Shop). S’il n’est pas ou plus disponible, parlons-en ensemble (rubrique Contact) ! Nous mettrons tout en œuvre pour dénicher votre coup de cœur.